« L’orchestre donne la réplique avec légèreté et virtuosité aux dix chanteurs enrubannés. »
LePoint.fr
Le bey Mustafa s’ennuie dans son sérail algérois, las de son épouse Elvira, trop soumise à son goût. Il se met alors en tête de trouver coûte que coûte une Italienne au caractère pétillant. Isabelle, une Italienne aux formes plantureuses, vient justement de faire naufrage sur la rive qui borde son palais. Le bey est sous le charme et va tout faire pour la conquérir sans se douter des conséquences de cette quête amoureuse. Sergueï Safonov a choisi de mettre en scène le premier opéra bouffe de Rossini, L’Italienne à Alger , en le rapprochant du théâtre populaire. L’orchestre, réduit à un trio violon-violoncelle-piano, donne la réplique avec légèreté et virtuosité aux dix chanteurs enrubannés, voilés et chaussés à la mode ottomane. Dans un décor minimaliste : une immense porte au milieu pour le palais qui change de fonction au gré de l’action, et un petit minaret au loin pour Alger.